Le capitaine aux trois L venait de quitter la salle de réunion du conseil des Marchands. Cet endroit enfumé, porteur de senteur exotique tout droit venu d’Île lointaine, avec ses dizaines de personnes vêtu de manière élégante et raffiné, en kimono estivale, avait de quoi impressionner les premiers venu. Pourtant, ce n'était pas le cas de Luca : l'habitude de côtoyer ses gens d'un autre cercle social que lui l'avait rendu imperméable au tentative pour l’impressionner : pire, il avait pris goût au jeu du pouvoir et au sous-entendu, et avait maintenant pris l'habitude de jouer au plus fin avec ses personnes de rangs si haut : il savait exactement comment piégé les gens haut placés pour leur faire regretter leur manigance agaçante... Et tirer une part plus juteuse d'un marché !
Il marchait donc dans les couloirs, en se demandant où était passé la femme capitaine qui avait été présente dans la réunion : sa force et son caractère avec impressionner notre brun au kimono, et lui avait donné envie de mieux connaitre cette partenaire de navigation.
Luca sortit une sucette de la manche de son vêtement et la porta à ses lèvres, une fois qu'il eut quitté le bâtiment du Conseil. Ses lèvres goûtait la matière sucré de l'objet rond, au milles couleurs entremêlé. Les gens du peuple avait le chic pour produire des objets goûteux et intéressant : le capitaine nota dans un coin de son esprit qu'il devait en revolé, pour en avoir encore plus...
Le soleil brillait dans la rue piétonne du quartier Marchand, et Luca savoura son doux contact contre sa peaux pâles, ses yeux entouré de cernes clos pour ne pas être agresser par la vive lumière. Quel joie de se retrouver à l'extérieur par un temps pareils ! Pour un peu, le capitaine verserait une larme... Si il était plus sentimentale ! Mais le soleil lui était si cher que cela pouvait se comprendre...
Bien entendu, il était perdu parmi la foule de gens que la rue brassait à longueur de journée. Il
glissait sa main dans la poche de l'un pour en sortir de menue piécette, attrapait au passage un pendentif sur un étal, bref, il jouait à l'aise son jeu de pickpocket. Il remplaça la sucette qui avait été terminé par des bonbons sucré, et sourit : la journée risquait d'être belle...
Soudain, il la vit, arrêter devant un étal quelconque de petit commerçant : ses cheveux noires dépassait de son espèce de ruban un peu mal ajusté, et ses yeux verts scrutait les objets en vente. Il sourit bêtement et allait prendre place discrètement à coté d'elle, si furtif que nul ne l'aurait reconnu : après tout, n'était-il pas le maître des voleurs qui avait sévit pendant longtemps dans la ville Ducalle ? Il la vit tendre la main vert un des objets, et la rattrapa juste avant qu'elle ne le saisissent. Sa main était chaude et sa peau douce, arrachant un demi-sourire au lèvres de Luca.
"Mademoiselle, je vous déconseille cet étal : le commerçant qui vend ici est réputé pour son escroquerie, et je crains que ce que vous vouliez saisir est un faux. Bien sur, je n'engage que ma parole, mais je connais un bien meilleurs vendeur...."
Il lui sourit, attendant une réaction quelconque et ne prêtant nullement attention au cris du Marchands énervé par la vérité de ses propos : quoi de plus normal pour lui que de casser la réputation de ce pauvre voleur qui tentait de le concurrencer -indirectement- sur son terrain de chasse gardé ?